samedi 29 octobre 2011

Bette un jour...

Enfin! Je l'ai fait... Mes betteraves ont été marinées et mises en conserves. Cette année, j'en avais deux variétés : les formanova, de forme allongée et les chioggia, plutôt rondes mais striées rouge et blanc, fort jolies.

Les formanova, à gauche et les chioggia, à droite
Celles qui figurent dans la photo ci-dessus, étaient parmi mes plus grosses. En fait, j'avais quatre grosseurs de betteraves : des grosses, des moyennes, des petites et des minis. Je les ai donc divisées en quatre catégories et j'ai utilisé quatre chaudrons différents pour les cuire convenablement; c'est à dire juste à point.

J'avais le choix entre trois recettes de marinades différentes qui paraissent dans le Guide Bernardin, soit : "traditionnelles" avec des épices pour marinades, "sucrées et épicées" avec des bâtons de cannelle et des clous de girofle ou "marinées au carvi" avec des graines de carvi et de poivre noir.


Avec une assez bonne quantité de betteraves j'ai pu essayer les trois. C'est la première fois que j'essayais les recettes du Guide Bernardin pour mes marinades de betteraves. J'avais l'habitude de mariner celles-ci avec la moitié de l'eau de cuisson et l'autre de vinaigre et en y ajoutant environ une c. à thé de sucre, un  peu de sel et quelques clous de girofle par pot de 500 ml; une recette qui me vient de belle-maman. Ensuite je les traitait à l'eau bouillante pour dix minutes.

Oui, je sais la photo est sur le côté, mais c'est voulu...
Mais, dans le nouveau guide, on nous conseille de le faire pendant 30 minutes et c'est ce que j'ai fait.
Impossible de savoir dans quel pot se trouve une marinade spécifique puisque je les ai traités dans le même autoclave pour 30 minutes; ce sera donc une surprise à chaque pot qu'on ouvrira! Il a fallu que je répète l'opération puisque ma quantité m'a donné 12 pots de betteraves et qu'avec des pots de 500 ml, impossible de les mettre tous à la fois. Très contente que ce soit fait, car c'est quand même assez long...


En terminant, je sais, je suis tannante avec les champignons mais que voulez-vous, c'était la saison, alors... Notre dernière cueillette de bolets avant les gels fut bonne et après avoir mangé ceux d'avant en omelette (c'était divin), j'ai décidé d'utiliser ceux-ci dans une nouvelle recette que j'ai pris dans le site web " Le poulet du Québec". J'ai donc concocté la recette de "Fricassée de poulet aux champignons sauvages" en remplaçant les portobello et les pleurotes par nos bolets. Et même si j'ai omis d'y ajouter la crème, c'était excellent!!!


Que voulez-vous, j'aime la forêt et elle me le rend bien!


Bon, c'est déjà tout. Je vous souhaite une excellente fin de semaine et un joyeux Halloween!

mercredi 26 octobre 2011

Une bouteille à la terre...

Je trouve que nous avons un bel automne, ne trouvez-vous pas? Jusqu'à présent, il n'est pas trop froid, juste assez pluvieux, pas trop venteux, bref : un automne parfait!


En fait, il a fait tellement beau, que je n'ai pas encore terminé tout ce que je voulais accomplir à l'extérieur; mais tranquillement, j'y arrive. Les caïeux d'ail sont plantés, les bulbes de scilla aussi ainsi que ceux de tulipes.

J'ai décidé de planter ces derniers avec les iris barbus que j'avais déplacés cet été. Il me semble que ce sera parfait puisque la floraison des tulipes devrait avoir lieu avant celle des iris. J'espère seulement que mes bulbes ne se feront pas dévorer par les écureuils... Ils sont d'ailleurs de plus en plus présents, occupés à s'approvisionner justement.

Une ribambelle de feuilles d'érable
Comme vous le savez, on trouve de tout sur nos beaux chemins de campagne. Malheureusement, je n'évoque pas ici que les fleurs et les champignons. Beaucoup de détritus se retrouvent dans les fossés et sur les rebords des chemins; celui où nous habitons n'y échappe pas.

Vous avez déjà entendu l'expression "Une bouteille à la mer"? Et bien ici, c'est : "Une bouteille à la terre". On trouve souvent des canettes, des bouteilles, des restants de fast-food et autres... Mais parfois, la nature réussit quand même à trouver son cours comme en témoigne la photo ci-dessous.


Jamais je n'aurais cru pouvoir déguster des bolets en cette fin d'octobre et pourtant, grâce à mon fils qui les aime tant, nous en avons mangés. Avec les pluies abondantes de la semaine dernière ainsi que l'absence de gels, ils étaient là, tous les trois, attendant de se faire cueillir.
Bolet comestible (Boletus edulis)

Un autre bolet comestible (Boletus edulis)


Bien sûr, les limaces en avaient grugés quelques uns mais aucun autre insecte ne les avait piqués. Nous n'avions qu'à enlever les parties trouées et garder le reste. De toute manière, nous ne mangeons que le chapeau; je vous jure que c'était délicieux! 

Côté fleurs, il reste un chrysanthème que mon ancienne voisine portugaise m'avait donné il y a plusieurs années; il a toujours eu de la difficulté à fleurir complètement. Mais je le garde car il a une valeur sentimentale et j'ai aussi remarqué que grâce à nos automnes de plus en plus doux, il réussit à fleurir un peu plus d'année en année.



Les sédums sont toujours magnifiques à cet époque; au fil des saisonsj'en ai divisé plusieurs plants et maintenant il y en a un peu partout dans les plates-bandes. Cette belle couleur rose foncée est donc parsemée à travers le jardin de fleurs.
Sedum spectabile
Vous vous souvenez de mon hydranger "Quick Fire"? Ses fleurs ont totalement changé de couleur avec le froid, mais je les trouve tout aussi jolies. Je me demande seulement si je peux couper la tige sous les fleurs pour en faire un arrangement de fleurs séchées.



Une découverte cette année : autrefois, nous avions des fougères laissées par les anciens propriétaires et nous les avions enlevées, enfin, c'est ce que nous avons cru... Car même si nous les avons déracinées, bâtit une nouvelle plate-bande par dessus l'ancienne et que nous y avons planté d'autres plantes, elles ont toujours réussi à repousser.

Cet été, je les ai laissées pousser à l'arrière des hostas et vers la fin de l'été, j'ai découvert leur fruit. Dernièrement, j'ai fait le ménage dans cette plate-bande et j'ai cueilli ces tiges de fruit. Voyez comme c'est joli!

Les fruits de fougères; on dirait des grains de poivre...
Une gerbe de ces fruits
Donc, en résumé, dans les prochains jours je devrai mettre en pots mes betteraves que je marinerai. J'hésite encore sur le type de recette que je choisirai; soit la recette que je fais habituellement en ajoutant quelques clous de girofles ou la recette au graines de carvi de Bernardin. 

Ensuite il me restera à m'occuper des poireaux; une petite partie à hacher et à congeler tel quel pour les soupes et rôtis et une partie à faire cuire en potage.

Mes carottes sont maintenant toutes enlevées du jardin! Celles qui restaient étaient les plus petites à cause de leur emplacement; elles ont reçues moins de soleil et je suis maintenant certaine que leur développement en a été affecté. Elles sont quand même délicieuses et très sucrées...


Les carottes rougeâtres sont vraiment intéressantes car elles gardent leurs belles couleurs rouge et orangée à l'intérieur, même après la cuisson.


Voilà, c'est déjà tout pour l'instant. Je vous reviendrai bientôt, je l'espère avec d'autres nouvelles fraîches de mes aventures!

À bientôt!

lundi 17 octobre 2011

Pain aux bananes

Voici une recette de pain aux bananes toute simple mais dont le résultat est délicieux. C'est une recette que je fais fréquemment et qui est toujours bienvenue ici.  Je l'ai prise sur le Web il y a déjà quelques années.

Elle provenait du site Simply Recipes http://www.simplyrecipes.com. J'aurais pu vous donner le lien tout simplement mais j'avais envie de la traduire pour vous et aussi d'y ajouter mes commentaires.

Pain aux bananes :

3 à 4 bananes mûres, écrasées
1/3 de tasse de beurre fondu
1 tasse de sucre (j'en mets 1/3 de tasse environ)
1 oeuf battu
1 c. à thé de vanille
1 c. à thé de soda à pâte
1 pincée de sel
1 1/2 tasses de farine (très bon avec la farine de blé entier à pâtisserie)

Méthode :

Pas besoin de malaxeur ou de mixette, tout se fait très bien à la main avec une bonne cuillère de bois. Dans un bol, on pile les bananes on ajoute le beurre fondu, on mélange. On ajoute le sucre, l'oeuf et la vanille et on mélange encore. On saupoudre le soda à pâte et le sel puis on mélange. On ajoute la farine, on brasse et le tour est joué!

Je dois vous dire que question de goût, j'ajoute toujours 1/2 tasse de ce que j'ai sous la main soit : des canneberges séchées, des raisins secs, des brisures de chocolats ou des noix.

On enfourne dans un moule à pain ordinaire bien graissé ou tapissé de papier parchemin. On cuit au centre du four à 350 F ou 180 Celsius pendant 1 heure environ. On peut tester le pain après 50 minutes pour s'assurer de ne pas trop le cuire. Après tout, chaque four est différent...

Pain aux bananes avec raisins secs
Bon appétit!

P.S. : Ce pain se congèle très bien et ici on le mange souvent au déjeuner.

jeudi 13 octobre 2011

Actions de grâce...

Pour tout vous dire, j'ai été plus que chanceuse de profiter de cette magnifique température de la fin de semaine de l'Action de Grâces. J'avais remis plusieurs petits travaux à plus tard, comme nous le faisons tous et j'avais beaucoup à faire. Pour moi, profiter du beau temps voulait donc dire toutes sortes de choses...

À l'arrière de chez-nous
Mais mis à part les petits travaux domestiques que j'avais prévus, j'ai quand même pris le temps de faire une belle promenade dans la forêt avec deux de mes fils.

Nous sommes partis de la maison à pied, le dimanche matin assez tôt, soit vers 8 h 30, et nous nous sommes dirigés vers l'ouest. Pour nous rendre à la forêt, nous avions d'abord à traverser un champ.


Ça commençait plutôt mal pour moi... En effet, j'avais oublié que tôt le matin, il y a beaucoup de rosée au sol et le champ que nous devions traverser en était gorgé.

Comme je m'étais levée légèrement enrhumée, que je n'avais pas pris la peine de mettre des bottes et le temps de nous rendre aux abords de la forêt, j'avais les pieds mouillés... J'en prenais pour mon rhume, c'est le cas de le dire...

Mais comment ne pas se sentir bien dans un tel environnement?
Évidemment, ce fut vite oublié, le temps de marcher et de faire de belles découvertes dans le monde des champignons et je ne m'en souciais plus! Et des champignons, il y en avait! Je crois que c'est la première fois que j'en voyais autant.

Le plus vieux de mes garçons est un habitué de cette forêt là. Il était justement allé faire un tour deux jours auparavant et il avait vu des chevreuils (ou plutôt, des cerfs de Virginie) et en avait même suivi dans le bois. En plus, il avait eu la chance d'observer une grive, probablement la grive fauve, et de la prendre en photo (ci-dessous).


Nous avons donc suivi le même parcours qu'il avait emprunté... mais sans succès. En revanche, nous avons suivi des traces fraîchement laissées par ces magnifiques animaux.

Photo prise par mon fils quelques jours auparavant
Quand nous avons quitté la maison, il faisait environ 9 degrés Celsius et je trouvais ça pas mal frisquet; mais après à peine quelques instants, on se sentait très bien. Dès notre entrée dans le bois, nous avons vu  des champignons et ça n'as pas cessé tout le long de notre promenade.








Dans cette forêt, il y a des dénivellations assez marquées et des écosystèmes différents. Nous avons traversé des milieux très humides avec des marécages, ainsi que des endroits plutôt secs. La température variait passablement d'un endroit à l'autre.



Quoi de plus intéressant pour un jeune de 10 ans que de faire la découverte d'ossements? Ou de voir des arbres si gros qu'on n'arrive pas à en faire le tour avec ses deux bras?




Ça n'a pas de prix que de découvrir de telles choses avec ses enfants. Je me sens vraiment choyée de pouvoir le faire.

Et puis, tranquillement, nous sommes revenus à notre point de départ. Un peu fatigués, un peu affamés mais heureux...


Ne restait plus qu'à essayer d'identifier certains champignons, soit ceux que l'on avait pu reconnaître sur place.

À la prochaine...

P.S. : Toutes les photos ci-dessous ont été prises par mon fils Charles, exception faite de la toute première, que j'ai prise.

lundi 3 octobre 2011

Tombent les feuilles...

En quelques heures, les feuilles et les épines de pins sont tombées et ont recouvert notre terrain et le boisé adjacent; il a suffit d'une nuit de vent et de pluie pour que le paysage change complètement. C'est arrivé si vite que j'ai eu de la difficulté à retrouver les chanterelles que j'avais découvertes quelques heures auparavant en me promenant dans le bois pas trop loin de chez-moi.

Chanterelle commune (Cantharellus cibarius)
Heureusement, j'ai fini par les retrouver; elles étaient presque toutes enfouies sous les épines de pin qui ont pratiquement la même couleur à ce stade. Avant de les cueillir, j'avais pris soin de bien vérifier dans mon livre Les champignons sauvages du Québec de Matthieu Sicard et Yves Lamoureux et aussi j'ai demandé, photos à l'appui, à Katia qui signe Le Mycoblogue du Québec, de me donner son opinion. Nul doute, il s'agissait bien de chanterelles, mes premières!

On peut voir quelques épines de pin sous la chanterelle
Ma modeste récolte de chanterelles
J'ai bien cherché pour en trouver d'autres pour que l'on puisse se délecter d'une plus grande quantité de ces bons champignons, mais en vain. Nous les avons quand même mangés pour accompagner un souper de filets mignon et ils étaient tout simplement délicieux. Bien sûr j'ai trouvé d'autres sortes de champignons et je les ai pris en photos pour vous.




Comme vous pouvez le constater, je ne m'y connais pas beaucoup en mycologie mais ça m'attire de plus en plus. Je voudrais en savoir plus car à chacune de mes visites dans la forêt avoisinante, je découvre d'autres spécimens que je n'avais jamais vu auparavant. Au risque de me répéter, c'est vraiment tout un monde...


De retour à la maison et surtout à ce qui l'entoure, je peux vous dire que des changements s'opèrent ici aussi. Les tournesols font la révérence, notre pommetier a perdu la plupart des ses feuilles et de ses fruits qui, je soupçonne, se font manger par les cardinaux et les geais bleus.



Avec les température plus fraîches, de plus en plus d'oiseaux viennent manger les graines de nos fleurs; les rudbeckies sont les plus populaires.


Je me demandais si ce chardonneret jaune ne serait pas un des jeunes qui a vu le jour dans notre lilas cet été? Très difficile à dire étant donné qu'à l'automne le plumage de cet oiseau change.


Quant à celui ci-dessous, je l'ai aperçu lors d'une promenade aux abords de la forêt pas loin de chez-moi. Fort probablement une paruline mais laquelle, je ne saurais dire puisque encore une fois, chez les parulines aussi, le plumage change à l'automne.




Dans le coin où nous habitons, il y a des arbres matures qui sont probablement centenaires. La forêt est mixte et comprend des pins blancs (pinus strobus) comme dans la photo ci-dessous, des épinettes blanches (picea glauca), des sapins, des érables, des chênes, des bouleaux, des caryers et des peupliers et sûrement d'autres que j'oublie ou que je ne connais pas.

Un très gros pin blanc
Encore dans la forêt près de chez-moi
Il y a encore quelques fleurs qui persistent comme cette fleur de mon hosta Guacamole qui en plus d'être jolie, est très parfumée.


Bientôt, il y aura les gelées d'automne et je devrai ramasser les derniers légumes du jardin probablement cette semaine; les betteraves, les carottes et les poireaux. Il me reste encore quelques herbes, surtout du persil frisé et je crois que je vais m'en congeler et faire sécher le romarin.

Il me restera à planter l'ail et mes bulbes de tulipes et de scillas siberica Spring Beauty. Je vais faire comme le conseille le jardinier paresseux Larry Hodgson, et semer des épinards en octobre pour en récolter tôt le printemps prochain; ce sera déjà ça de fait!


Je vous laisse sur cette photo d'un autre magnifique coucher de soleil, prise le premier octobre par mon conjoint.

À la prochaine et portez-vous bien!