lundi 30 avril 2012

Quelques découvertes agréables...

Au cours des dernières semaines, je me suis promenée beaucoup en forêt. J'ai vu les premières plantes sortir de terre et les premières à fleurir. Mes randonnées m'ont aussi permise d'observer plusieurs autres choses.

Dans ce billet, je vous en présente quelques unes.



La grenouille ci-dessus, a été croquée lors d'une courte sortie par un temps maussade; elle se prélassait dans  l'eau du fossé...

Champignons ayant survécu à l'hiver
Lycopode en éventail Diphasiastrum digitatum
Chatons...
Chouette... un tronc d'arbre spécial...
De vieilles capsules de graines qui me rapellent les papillons...
Justement,  un vulcain Vanessa atalanta
??? des poils blancs provenant de je ne sais quoi

Les prochaines photos sont celles d'une des plus intéressantes découvertes de ce printemps. Par une belle journée ensoleillée de la semaine dernière où je me promenais dans un boisé voisin, j'ai aperçu un gros bourdon à quelques mètres de moi. Tout de suite, je me suis approchée et j'ai découvert la raison de sa présence. De belles fleurs jaunes étaient ouvertes dans un arbuste que je ne connaissais pas. De retour chez moi, après quelques recherches dans un livre que j'utilise beaucoup dernièrement "Les plantes de la forêt boréale" de Roger Larivière, j'ai trouvé ma réponse. C'était le chèvrefeuille du Canada (lonicera canadensis) que je vous présente dans les prochaines images.

Chèvrefeuille du Canada Lonicera canadensis


Ici on peut qu'elle sont regroupées par deux


Dans livre de Roger Larivière, il y est dit que cet arbuste, qui réside dans les sous-bois de feuillus, fleurit très tôt au printemps; c'est un arbuste dressé de 100-150 cm à rameaux glabres (dépourvus de poils). Les fleurs sont jaunes verdâtres groupées par deux sur de longs pédoncules, comme on peut le voir dans certaines de mes photos. Je retournerai à cet endroit un peu plus tard pour voir les fruits qui sont de couleur rouge et groupés par deux, eux aussi.

Chèvrefeuille du Canada Lonicera canadensis
Si il est encore en fleurs d'ici à deux semaines, je ne serais pas surprise de voir les colibris le visiter car c'est le type de fleur qu'ils aiment bien butiner.

Voilà, c'est déjà tout. Merci d'être là et de prendre le temps de me laisser vos commentaires. Ils sont toujours très appréciés.

Bonne journée! Louise


jeudi 26 avril 2012

Roitelet à couronne rubis et cardinal

Aujourd'hui,  je suis heureuse de partager avec vous quelques photos d'un roitelet à couronne rubis femelle et d'un cardinal mâle. Ils étaient tous les deux très actifs la semaine dernière; le premièr à se nourrir dans notre mélèze et le second à préparer un nid.  Je n'aurais su vous dire si ce roitelet mangeait les graines des cocottes, les nouvelles pousses ou encore des insectes qui s'y trouvaient, mais après l'avoir bien observé, je crois bien qu'il se nourrissait des nouvelles pousses bien tendres du mélèze.


Roitelet à couronne rubis femelle/Female Ruby-crowned Kinglet Regulus calendula
Roitelet à couronne rubis femelle/Female Ruby-crowned Kinglet Regulus calendula


Les photos ci-dessus ont été prises en avant-midi et ne sont pas toutes très claires mais je les aime quand même. Les photos ci-dessous sont de la fin de l'après-midi et sont un peu mieux...

Roitelet à couronne rubis femelle/Female Ruby-crowned Kinglet Regulus calendula



Quant à monsieur le cardinal, il est très occupé lui aussi puisque sa compagne et lui ont élu domicile dans notre haie de cèdres. Nous aurons donc des petits cardinaux bientôt et j'espère bien être en mesure de vous les montrer quand viendra le temps...

Cardinal rouge mâle/Male Northern Cardinal Cardinalis cardinalis


Bonne journée!

dimanche 22 avril 2012

Fleurs printanières sauvages et cultivées

Plus la température se réchauffe et plus la forêt verdit. Une promenade dans le bois en ce moment est très révélatrice. En effet, parmi les feuilles mortes qui tapissent la forêt, on peut y voir des pointes vertes dispersées un peu partout.

Ici, les premières à avoir fait leur apparition sont les érythrones; de merveilleuses plantes à fleurs jaunes en forme de clochettes. Elles sont vraiment magnifiques et font partie des plantes rares du Québec. Je suis donc très chanceuse d'en avoir autour de chez moi.

Érythrone d'Amérique Erythronium americanum
C'est une plante herbacée (15 cm) à bulbe ovoïde profondément enfoui dans le sol. Elle possède deux feuilles basilaires vert pâle qui sont tachetées de brun et elliptiques. Elle croît en pleine lumière, donc avant que les arbres aient leurs feuilles, la fleur est ouverte lorsque c'est ensoleillé et elle se ferme par temps gris ainsi que pour la nuit.


Puisque ça prend 10 ans pour que cette plante produise sa première fleur, elle est, à mes yeux, encore plus précieuse.




Voici une feuille d'érythrone de plus près... Cette plante disparaît complètement après 40 à 50 jours.


Il y a aussi beaucoup d'arbustes et d'arbres qui ont commencé à débourrer. En voici quelques exemples, mais malheureusement, je ne saurais vous dire leurs noms.






Une autre plante qui fait aussi son apparition dans les sous-bois en ce moment est le trille blanc Trillium grandiflorum. Il est sur le point de fleurir. C'est une plante herbacée, elle aussi, vivace et rhizomateuse et de la famille des Liliacées.

Trille blanc Trillium grandiflorum 

Le processus de floraison chez le trille blanc est très long; la première fleur peut émerger de 7 à 10 ans après la première germination. Dans la photo ci-dessus, ces trilles ne fleuriront pas cette année; ils n'ont pas atteint cette étape. Le trille aurait quinze stades de développement ce qui explique sa lente croissance. Encore une fois c'est une plante qui est menacée en grande partie par le développement et l'étalement urbain. Elle habite les sous-bois très riches; elle est fréquente dans les érablières. Je suis donc privilégiée de la trouver chez moi.

J'ai aussi fait une découverte intéressante dans un boisé voisin du nôtre : le trille penché Trillium cernuum. C'est aussi une plante herbacée à rhizome qui ressemble beaucoup au trille blanc mais les feuilles sont différentes ainsi que le bouton floral qui est penché sur la tige.Elle pousse dans les sous-bois sur des sols argileux et mal drainés, comme c'est le cas chez nous. Voyez la différence dans la photo qui suit :

Trille penché Trillium cernuum
Dans mon jardin, la première plante à fleurir cette année est la scille, à mon plus grand bonheur car je suis très fervente des fleurs bleues. C'est la première fois qu'elle fleurit parce que j'avais planté des bulbes l'automne dernier. Le résultat me plaît beaucoup; ce bleu est encore plus intense que je le croyais!

Scille Siberica "Spring Beauty" 




D'autres plantes du jardin ont commencé leur croissance comme les feuilles du hosta ci-dessous et les hémérocalles, qui croissent assez vite...



En somme, c'est un printemps assez hâtif que nous connaissons et certaines plantes sont à risque puis qu'elles émergent du sol un peu vite et qu'il y a encore des gels nocturnes. Les hostas peuvent en souffrir  ainsi que les lilas qui sont sur le point de fleurir chez moi. Je croise les doigts pour que tout se passe bien.

Je vous laisse avec une photo d'un merveilleux coucher de soleil que j'ai photographié la semaine dernière.


Bonne Journée de la Terre!


dimanche 15 avril 2012

Et les oiseaux chantent...

Je continue à observer les oiseaux autour de chez moi. Les merles sont de plus en plus présents et les carouges se font la compétition. L'autre soir, ils étaient trois mâles dans le même petit arbre à se répondre. Lequel chanterait le mieux, lequel  gonflerait ses plumes le mieux. Ah! Je vous dis, c'est pas drôle d'être un oiseau mâle...

Carouge à épaulettes mâle Agelaius phoeniceus



Et les merles sont toujours à la recherche de nourriture...

Merle d'Amérique mâle Turdus migratorius

Celui-ci était bien perché mais en fait, je devrais dire celle-ci puisque d'après ses couleurs, ce serait une femelle. En effet, si l'on regarde la poitrine, on remarque que l'orangé est beaucoup plus pâle, ce qui distingue les mâles des femelles.

Merle d'Amérique femelle Turdus migratorius

J'en ai même surpris un près de la forêt qui prenait son bain!

Merle d'Amérique mâle Turdus migratorius

Un autre oiseau qui nous rend visite chaque printemps et que j'adore, c'est le bruant fauve. Premièrement, j'aime beaucoup son plumage qui est, comme son nom le dit, de couleur fauve; deuxièmement, pour sa façon de chercher de la nourriture. On le reconnaît facilement dans les feuilles ou dans l'herbe avec son mouvement de va et vient continuel avec ses pattes qui grattent le sol en soulevant les débris, il réussit à en trouver.

Bruant fauve Passerella illiaca

Dans la prochaine photo, ce bruant fauve se mêle très bien à son environnement. Le bruant fauve est plus gros que le moineau domestique et mesure entre 17 et 19 cm, sa queue est rousse, comme on peut le voir dans la photo ci-dessous et elle est bien visible en vol. Il aime fouiller dans les feuilles mortes comme le tohi à flancs roux (Pipilo chlorurus).


J'ai aussi eu la chance d'entendre le chant mélodieux d'un roselin familier femelle et c'était de toute beauté. Elle était assez haut perchée dans une de nos épinettes.

Roselin familier femelle Carpodacus mexicanus

Le bruant chanteur est souvent autour de la maison, lui aussi. Au petit matin, il est un des premiers à chanter et son chant mélodieux m'apporte toujours un peu de bonheur pour commencer la journée.

Bruant chanteur Melospiza melodia

Pour terminer ce billet, un dindon sauvage. La photo n'est pas très claire car j'étais loin et le soleil était déjà couché, mais quand même j'aime bien cet oiseau très imposant.

Dindon sauvage Meleagris gallopavo




Bonne semaine à tous et toutes!