À l'arrière de chez-nous |
Nous sommes partis de la maison à pied, le dimanche matin assez tôt, soit vers 8 h 30, et nous nous sommes dirigés vers l'ouest. Pour nous rendre à la forêt, nous avions d'abord à traverser un champ.
Ça commençait plutôt mal pour moi... En effet, j'avais oublié que tôt le matin, il y a beaucoup de rosée au sol et le champ que nous devions traverser en était gorgé.
Comme je m'étais levée légèrement enrhumée, que je n'avais pas pris la peine de mettre des bottes et le temps de nous rendre aux abords de la forêt, j'avais les pieds mouillés... J'en prenais pour mon rhume, c'est le cas de le dire...
Mais comment ne pas se sentir bien dans un tel environnement? |
Le plus vieux de mes garçons est un habitué de cette forêt là. Il était justement allé faire un tour deux jours auparavant et il avait vu des chevreuils (ou plutôt, des cerfs de Virginie) et en avait même suivi dans le bois. En plus, il avait eu la chance d'observer une grive, probablement la grive fauve, et de la prendre en photo (ci-dessous).
Nous avons donc suivi le même parcours qu'il avait emprunté... mais sans succès. En revanche, nous avons suivi des traces fraîchement laissées par ces magnifiques animaux.
Photo prise par mon fils quelques jours auparavant |
Dans cette forêt, il y a des dénivellations assez marquées et des écosystèmes différents. Nous avons traversé des milieux très humides avec des marécages, ainsi que des endroits plutôt secs. La température variait passablement d'un endroit à l'autre.
Quoi de plus intéressant pour un jeune de 10 ans que de faire la découverte d'ossements? Ou de voir des arbres si gros qu'on n'arrive pas à en faire le tour avec ses deux bras?
Ça n'a pas de prix que de découvrir de telles choses avec ses enfants. Je me sens vraiment choyée de pouvoir le faire.
Et puis, tranquillement, nous sommes revenus à notre point de départ. Un peu fatigués, un peu affamés mais heureux...
Ne restait plus qu'à essayer d'identifier certains champignons, soit ceux que l'on avait pu reconnaître sur place.
À la prochaine...
P.S. : Toutes les photos ci-dessous ont été prises par mon fils Charles, exception faite de la toute première, que j'ai prise.
Wow vous êtes full dans nature !! Yéééééééééé ! ;) #CoolKid
RépondreSupprimerCe qu'il y a de plaisant Alain, c'est qu'on est proche de la ville aussi, environ 10 minutes en voiture.
RépondreSupprimerMais ça ne me dérangerais pas d'être vraiment loin de la ville! :o)
Quel bel environnement tu habites! C'est un coin de paradis et il y de très beaux champignons. Merci de partager tout ça avec nous!
RépondreSupprimerMerci Michèle. Oui, nous sommes chanceux!
RépondreSupprimerMerveilleux coin de paradis Louise!
RépondreSupprimerMerci de partager avec nous des moments magiques avec ta famille :-)
Danièle
Merci Danièle, c'est un plaisir! :)
RépondreSupprimerLouise, merci pour cette magnifique scène de vie si chaleureuse. Toujours un joli témoignage, comme à chaque fois d'ailleurs. Mais je pense que plus que la chance, vous avez fait un beau choix de vie. J'ai souvent des gens qui me disent que j'ai de la chance de vivre à la campagne au milieu des vignobles et des bois. Mais c'est d'abord un choix, car rien ne m'obligeait à quitter la ville dans laquelle je suis né. Quant aux amis que j'invite à faire de même... je crois bien qu'ils ont surtout trop peur de quitter la facilité urbaine qui leur semble indispensable. J'adore le contraste de cet article avec celui sur la recette avec des bananes. Je vous imagine en quête de bananes dans les sous-bois (!) pour faire un beau gâteau :-)))
RépondreSupprimerMerci Jean-Luc! Moi aussi je viens de la ville et elle ne me manque pas assez pour m'y installer, en tout cas pas pour le moment.
RépondreSupprimerOui, ça a été un choix que de vivre en retrait et on ne le regrette pas, d'ailleurs.
Vous avez un humour très coloré et j'ai bien ri :)