Les pieds sur terre...

Ahhhhh! Sentez-moi ça... Je parle des odeurs de l'automne qui est à nos portes. Ici, sur notre petit chemin rural, nous avons la chance d'avoir des petits bouts de  forêt; je dis petits bouts parce qu'elle a été coupée pour l'agriculture et le développement domiciliaire. Mais qu'à cela ne tienne, par les temps qui courent, l'odeur des champignons est très présente dans l'air. Rien d'étonnant : la forêt en regorge à ce temps-ci de l'année.

Le même champignon vu de haut

Il y a quelques années, j'ai eu la chance d'être invitée à une sortie avec le MAO, les Mycologues amateurs de l'Outaouais. À ce moment là, j'accompagnais une dame qui m'avait beaucoup inspirée, elle était déjà assez âgée et rien ne l'arrêtait; elle courait les bois comme si de rien n'était et elle avait une mémoire incroyable pour les noms de dizaines de champignons.

Je me souviens qu'à la fin de notre promenade dans une forêt environnante d'Aylmer, j'étais ressortie avec, entre autres, un beau spécimen de cèpe (bolet comestible) et plusieurs personnes du club m'avaient félicitée. Je n'avais pas de mérite, je l'avais tout simplement trouvé tellement beau que je l'avais cueilli. Le soir même nous l'avons mangé, tout simplement poêlé dans du beurre, et c'était délicieux.

Depuis ce temps là, quand j'en ai la chance, je vais faire un p'tit tour dans le bois autour de chez-moi et j'observe les champignons qui s'y trouvent car j'aime bien les prendre en photos. Un de mes fils qui, lui aussi est un amoureux de la nature, a pris goût à cette activité. Dernièrement, il est allé se promener et m'a rapporté deux beaux spécimens de ce que nous croyons être des petits bolets des épinettes Leccinum piceinum. Peut-être que Katia qui signe le blogue " Le Mycoblogue du Québec", pourrait m'aider à les identifier...

Comme nous n'étions pas certains, nous n'avons pas pris la chance de les manger. Je pense que je vais peut-être m'inscrire au cercle des mycologues amateurs de l'Outaouais pour pouvoir profiter des sorties mycologiques en groupe et ainsi parfaire mes connaissances dans ce domaine.

Quant à mon fils, il s'amuse à les prendre en photos lui aussi... Les 3 photos ci-dessous sont de lui.

Mais pas besoin d'aller loin pour en voir. Sur notre terrain même, il en pousse beaucoup dans l'herbe et autour de nos nombreux arbres, que nous avons en grande variété. Comme je vous l'ai déjà mentionné ici, j'ai l'immense et incroyable chance d'avoir presque à chaque printemps, quelques morilles blondes (Morchella esculanta). Je les ai fait sécher; je n'ai aucune idée du temps que l'on peut garder des champignons séchés et à l'abri de la lumière, mais ils sont dans un petit pot de verre depuis trois ans environ.

Et si je prends la peine, comme c'est le cas en ce moment, de sortir tôt le matin pour faire le tour du terrain, je trouverai de beaux cèpes tout près des grands pins qui jonchent notre terrain. Aujourd'hui, je suis sortie à la fin de l'après-midi pour aller dans le bois en arrière de chez-moi, mais il était trop tard... les champignons ont déjà été mangés à cette heure-là. Dommage, car je suis tombée sur deux beaux gros spécimens de bolets : pas certaine si ce sont des bolets comestibles Boletus edulis ou des bolets bicolores Boletus bicolor...

J'adore capturer en photos tous ces beaux champignons. Je trouve qu'il n'y a rien de plus beau et de plus représentatif qu'un champignon pour illustrer la forêt. Ne trouvez-vous pas?

Il n'y a pas que les champignons, les fleurs et les oiseaux ici, il y a aussi d'autres animaux : en l'occurrence, les batraciens. J'ai justement fait la rencontre d'un beau spécimen de cette famille cette semaine. Un gros crapaud  s'était installé au soleil sur les feuilles d'un de nos hostas. Il avait l'air un peu endormi mais à force de le photographier, il a décidé de se réfugier sous les feuilles du même hosta.

Voilà, c'est déjà tout pour cette fois-ci; je vous laisse sur une photo tout à fait automnale!

Bonne fin de semaine à tous et toutes!