Comme une fourmi...

À l'approche de l'automne, c'est le temps ou jamais de faire comme la fourmi et de s'approvisionner des bonnes choses que la nature nous offre. C'est un peu ce que j'ai fait dans les derniers jours. Il y a eu la congélation de mon pesto ainsi que la sauce à spaghetti avec viande et sans viande. Maintenant, c'était au tour de la confiture de prunes que j'ai mise en conserve.

Les belles prunes bleues

Ces confitures m'ont donnée du fil à retordre cette année. J'aurais du faire comme par les années passées et faire ma propre recette pas compliquée du tout, soit : des prunes et du sucre au pif, c'est à dire pas trop que je fais bouillir jusqu'à l'obtention de la texture voulue et que je mets en conserve par la suite.

Mais non, il a fallu que je me laisse tenter par une recette dans le plus récent Guide Bernardin de mise en conserve domestique  et je l'ai regretté... Car voyez-vous dans cette recette, on ne précise pas de quelle variété de prunes il s'agit. Est-ce là mon erreur ou est-ce plutôt le fait que je n'ai pu me résoudre à mettre la quantité de sucre qu'on demandait? Toujours est-il que l'on nous fait ajouter non seulement de l'eau mais aussi du jus de citron aux prunes; ce qui fait pas mal de jus... J'ai eu beau faire bouillir le tout pendant le temps indiqué et même plus, mes confitures étaient trop liquides. Est-ce la quantité de sucre qui a été insuffisante ou le fait que j'ai à prime abord doublé la recette? Aucune idée...

Heureusement, nous en avions acheté une quantité phénoménale, soit une vingtaine de livres. Je me suis donc permise d'en rajouter et tant qu'à y être, plusieurs à part ça. À la fin, quand j'ai eu fini de la cuire parce qu'elle avait enfin la consistance voulue, je l'ai mise en pots. Résultat : j'ai maintenant 16 pots de 250ml (comme la recette doublée l'indiquait) et 4 pots de 500 ml de plus. Inutile de vous dire que je vais pouvoir en donner en cadeau! D'ailleurs, c'est déjà commencé...

Parlant de cadeau, je me suis fait un petit cadeau cette semaine; en effet je me suis acheté deux beaux plants de chrysanthèmes que je dois maintenant mettre en terre. J'ai bien aimé les deux teintes ci-dessous :

Je trouve qu'elles se complètent très bien. Ça enjolivera un coin de plate-bande pour un bon bout de temps car les chrysanthèmes sont assez résistants au gels d'automne. Habituellement, ce sont les fleurs blanches qui ont le plus de parfum, mais dans ce cas-ci, ce sont les roses et jaunes.

Parlant de gels, ici, c'est déjà chose faite. Heureusement, en vérifiant la météo la veille, j'ai bien vu qu'il y avait une possibilité de gel. Je n'ai pas pris de chance et suis sortie pour abrier les haricots, les petites tomates qu'il nous reste ainsi que les plants de cèleris, de concombres et de courgettes. La température a frôlé le 0 degré Celcius mais comme nous sommes bien entouré par les arbres et les haies de cèdre, rien n'a été touché par le gel. La nuit suivante nous avons fait de même pour ne prendre aucune chance. Chaque année nous agissons ainsi et cela nous permet d'allonger la saison de culture jusqu'au mois d'octobre.

Et puis j'ai aussi des bulbes de tulipes et d'ail à planter prochainement. En plus des quelques divisions et modifications dans les plates-bandes... J'ai donc du pain sur la planche pour les prochains jours mais l'air frais et vivifiant de l'automne qui est à nos portes, m'aidera à accomplir tout ça, j'en suis sûre.

Comme vous le savez, j'adore les tournesols et j'ai encore le goût de partager d'autres photos de cette magnifique fleur avec vous. Ce sera tout simplement le mot de la fin...

De gauche à droite : l'enfant, la mère et le père

La perfection de cette fleur me surprendra toujours

À la prochaine mes amis!