Papillons : la suite...

Cette année, le mois d'août s'avère un peu plus intéressant que juillet pour l'observation des papillons. J'ai eu la chance de revoir le monarque qui se fait très rare cet été et l'argynne cybèle, deux magnifiques lépidoptères.

Monarque

Celui-ci, avait décidé de se reposer quelques minutes dans notre mélèze.

Une chose assez rare cet été, deux papillons en même temps; je n'allais pas laisser passer cette occasion!

À gauche, l'argynne cybèle, à droite, le monarque

Les voici maintenant chacun séparément, dans différentes positions.

Le monarque :

Et l'argynne cybèle :

Et pour rester dans le même sujet, le 15 août dernier, mon conjoint a fait une belle découverte. Il a trouvé dans notre parterre, une chenille du papillon impérial (Eacles imperialis pini), un saturnidae qui, par surcroît, est le plus rare de son espèce au Québec.

Pour l'identifier, j'ai fait appel à une amie entomologiste et photographe qui de son côté a aussi fait appel à ses amis entomologistes et tous s'entendent pour dire qu'il s'agit bien de la larve du papillon Impérial, un superbe papillon de nuit.

Cette espèce vit surtout sur le pin blanc (pinus strobus) dont elle se nourrit et que nous avons ici dans mon coin en assez grand nombre ainsi que sur notre terrain. On le retrouve de Hull à Trois-Rivières et de Magog à Oka. Elle préfère les forêts de pins blancs dont le sol est sablonneux et sec.

Mon amie m'a aussi appris que la teinte bleutée qu'elle arborait en arrière de sa tête ainsi que sur ses flancs signifiait qu'elle était sur le point de puper (se transformer en cocon).

Après avoir pris plusieurs photos, je l'ai laissée dans l'herbe quelques dix minutes et quand je suis retournée pour la voir, elle avait disparu. Aux dires de mon amie, elle s'est probablement enfouie dans la terre pour se transformer en cocon et hiberner ainsi car cette hibernation lui est nécessaire. Au printemps prochain, si tout va bien, elle se transformera en un magnifique papillon.

Larve du papillon impérial Eacles imperialis pini

À l'autre extrémité...

Je serai donc aux aguets quand viendra le printemps pour essayer de voir ce fameux papillon impérial.

Merci à tous et toutes pour tous vos gentils commentaires dans mon dernier billet, ils sont tous précieux...

Louise